Prisoners of love : YO LA TENGO

Publié le par bonnie-clyde


Crée en 1984, Yo La Tengo est un groupe américain indépendant venant du New Jersey. La formation se compose de Ira Kaplan, guitare et chant et de Georgia Hubley, batterie et chant, deux artistes unis dans la musique et aussi dans  la vie. A cela s'ajoute le bassiste James McNew pour former un des trio les plus imaginatifs, passionants et complémentaires de cet fin de 20ème siècle. 

Considéré maintenant comme un groupe culte et suivi par son lot de fidèles, Yo La tengo a su patienter avant d'être reconnu, les premiers albums ne marchent pas trop mais le groupe s'accroche. L'envie est là de produire un son "sous influence" et pourtant qui ne ressemble à rien d'autres. Yo La Tengo, où l'entrée sur un territoire qui s'étend du folk-rock à des sonorités du Velvet Underground dans son côté rock grinçant, au post-rock et presque au grunge.
 Fakebook, en 1987, va faire l'effet d'une petite bombe dans le milieu indie-rock avec notamment la chanson the Summer et lancer l'infernale machine Yo La Tengo. Deux décennies plus tard et un label, Matador, YLT a fait son chemin. On compte seize albums dont les excellents Painful (1993), Electr-O-Pura (1995) ou Genius+love= Yo La Tengo (1996) et bien d'autres (mais la liste est trop longue).

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D'où la transition avec Prisoners of love: A Smattering of Scintillating Senescent Songs 1985-2004... 
YLT, adepte de l'exception, ne pouvait sortir un simple best of. L'album est donc conçu à la façon d' un retour sur carrière, une auto-rétrospective qui se divise en trois cds.

En vingt-six songs, on navigue du rire aux larmes, du désespoir le plus profond à l'envie d'aller embrasser son affreux big boss. Yo La Tengo a choisi ses titres et ça se sent. D'aileurs, eux,  ce qu'ils aiment par dessus tout, c'est pioché:  un petit bout de ballade, qui rappelle Simon and Garfunkel, une percussion par-ci, une guitare énervée par là, une voix modifiée version au-delà. Les rythmes sont simples mais efficaces pour mieux laisser place à l'émotion qui vous envahit et ne vous quitte plus, direction l'inconnu.


 Les mélodies ont la puissance de vous faire travailler le corps et l'esprit tel Stockolm Syndrome, chanson pleine de mélancolie, une vague qui vous submerge. On sort la tête de l'eau pour mieux replonger, avec sur le troisième cd, Tom Courtenay, en acoustique, une voix, une guitare et tout peut se stopper autour, c'est à peine si vous le remarquerez.

Yo la Tengo a sélectionné ses morceaux planants à tendance douleureuse, pour cette compil, il semblerait ceux des "Prisoners of Love"...  A la fin, une seule idée demeure: celle de connaître l'ensemble de leur imposante discographie.



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M
<br /> Cool les vidéos!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bien ouej ton article!<br /> J'aime Yo la tengo<br /> Et en Live encore plus!<br /> Bravo à toi<br /> <br /> <br />
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