Mieux vaut tard que jamais

Publié le par Bonnie & Clyde

 


 

Parfois on passe à côté d'albums fantastiques, la faute à la multiplicité des sorties ou à nos oreilles parfois déconnectées. 

Peu importe, même avec six mois de retard, Total Life Forever de Foals reste un des albums les plus marquants de l'année 2010.

 

Rock en Seine, Vendredi 27 Août, 18h00, le groupe enflamme le public fraîchement débarqué sur le site alors que la pluie commence à tomber. La set list est partagée entre nouveaux morceaux et anciens, qui sont exécutés avec une énergie et un son à couper le souffle. Le jeu est simple, brut, maîtrisé et vous donne envie de remuer sans chercher à comprendre. 

 

Une sorte d'électrochoc, surtout quand on ne s'est jamais arrêté sur ce groupe dont le nom était rabâché dans toute la presse musicale, pour une fois à raison. 

 

Après Antidotes (2008), perçus comme le renouveau de l'indie-pop anglaise ils étaient attendus au tournant. Il ne suffit pas d'une écoute pour accrocher mais Total Life Forever peut très vite devenir obsessionnel. Sombre par ses mélodies et ses paroles à l'image de "Spanish Sahara", qui dès la première écoute vous transporte vers des émotions que vous aviez oubliées.

 

 


 

 

"I'm the fury in your head,

 I'm the fury in your bed, 

I'm the ghost in the back of your head"


Antidotes était un album plein d'originalité, pourtant l'influence de leur contemporain se ressentait beaucoup. De nombreux morceaux sont de qualité mais l'album entier usait des mêmes artifices. Gros point positif, le groupe cherchait déjà à dépasser ce qui avait été fait avant eux. L'expérimentation leur tient à coeur.

 

C'est toujours le cas pour Total Life Forever et pourtant ce qui en ressort est beaucoup plus personnel. "Blue Blood" ou encore "Black Gold" créent une atmosphère qui vous imprègne au fil des écoutes. Le groupe a composé son album en Suède au rythme intense de douze à treize heures par jour. Une certaine froideur et dureté des titres ressort sur l'album même si certains titres évoquent le sud ("Spanish Sahara", "Miami"). 

 

Cet album fait de contrastes, de cassures rythmiques, contient des morceaux puissants capables de vous emmener très loin. La voix de Philippakis qui emprunte sa mélancolie à Robert Smith sort grandie. Si Foals passe en concert près de chez vous, allez jeter un coup d'oeil ! Vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous a pas prévenu.

 

 

Publié dans Découverte

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M
<br /> Yay ! J'avais ecoute Spanish Caravan deja (dans Misfits tsais!), un plaisir ces Foals, roxx roxx du poney<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Cool la vidéo du rock en Seine !! ça me rappl le concert vraiment très bon. A peine arrivés à 17h, direct dans le bain avec du grOOs sOn :)<br /> besos<br /> <br /> <br />
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